Plus de 17M€ de FEDER pour le projet BioImp

Le développement de biomédicaments, médicaments dont le principe actif est d’origine biologique, est en plein essor. Un enjeu de santé publique a émergé ces dernières années face au coût de production de ces médicaments innovants, limitant leur déploiement malgré des premiers résultats scientifiques probants. La souveraineté de la France pour produire ses propres biomédicaments est également un enjeu majeur : le chef de l’état a fixé fin 2021 comme objectif la réalisation de 20 biomédicaments en France d’ici à 2030, et présenté la stratégie d’accélération « Biothérapies et bioproduction de thérapies innovantes » pour replacer la France en tête du développement et de la production de biomédicaments.

C’est dans ce contexte que se présente le projet « BioIMP » (bioprocesses improvement – Amélioration de la Bioproduction). Porté par un consortium d’acteurs académiques et industriels spécialisés en bioproduction, biotechnologies et microtechnologies, BioIMP est un projet d’envergure visant à développer et déployer des solutions technologiques et biotechnologiques innovantes, afin d’optimiser les procédés de fabrication des biomédicaments.

Plusieurs acteurs de ce projet ont collaboré lors d’un précédent projet collaboratif financé par les fonds FEDER, le projet MiMédI : Microtechniques pour les Médicaments Innovants. En plus de fédérer d’importants acteurs locaux autour d’objectifs communs, MiMédI a permis d’évaluer plusieurs innovations technologiques à même d’optimiser les procédés de production. Ces travaux ont également fait émerger de nouveaux verrous ou besoins, ainsi que la nécessité de déployer ces solutions innovantes pour en démontrer l’efficacité en conditions réelles.

Suite à ces réussites et à la nécessité de poursuivre les travaux d’optimisation de la bioproduction, une grande majorité des acteurs de ce consortium ont témoigné de leur intérêt pour poursuivre la mise en commun de leurs compétences. C’est ainsi que CellQuest, RD-Biotech, Diaclone, Med’Inn’Pharma et Lymphobank, en collaboration avec l’EFS, les laboratoires RIGHT et FEMTO-ST de l’Université de Franche-Comté et FC’innov souhaitent s’allier autour de ce nouveau projet d’envergure visant à poursuivre l’implémentation de technologies de rupture dans les procédés de bioproduction, mais également à explorer et développer de nouvelles solutions dans le but d’optimiser les procédés de fabrication des biomédicaments.

Le projet Bio’Imp bénéficie de plus de 17.8 M€ de FEDER pour un coût total de projet de 20 M€.
Marie-Guite DUFAY, présidente de la Région Bourgogne-Franche-Comté, Laurent TEZE, rapporteur géographique à la Commission européenne et Hugues DAUSSY, vice-président de l’Université de Franche-Comté étaient présents au lancement officiel du projet BioIMP.

L’évènement s’est clôturé par une signature entre les partenaires pour symboliser le lancement du projet.