REMPAR : Réduire l'Emploi des Médicaments contre les Parasites digestifs par une Alimentation Raisonnée

Le projet REMPAR "Réduire l'Emploi des Médicaments contre les Parasites digestifs par une Alimentation Raisonnée" est un projet collaboratif rassemblant l'UMR Biogéosciences et l'entreprise Lab To Field. Il vise à réduire l'utilisation des anthelminthiques de synthèse en proposant des solutions alternatives alimentaires pour contrôler le parasitisme digestif, problème sanitaire majeur pour l'Homme et l'animal.

L’entreprise Lab To Field est experte dans le domaine de la recherche en nutrition animale et notamment sur les relations entre alimentation et microbiote et l'UMR Biogéosciences est spécialisée dans l'étude des interactions entre parasites et hôtes. 

Les partenaires mettront à disposition les ressources et expertises nécessaires à la bonne réalisation de ce projet ambitieux, tant pour le développement et le rayonnement d'expertises régionales que pour la réponse à un enjeu européen de réduction de l'utilisation des anthelminthiques. Chaque partenaire impliqué dans ce projet gagnera en expertise, en capacités de recherche et en reconnaissance scientifique avec la production de publications conjointes. 

Le projet prévoit de :

•  Générer de nouveaux services de R&D et de  formation pour accompagner le développement et la mise en place de solutions alternatives aux anthelminthiques chimiques.

   

• Créer des postes à haute valeur ajoutée en région, avec des retombées économiques pour le territoire local.

   

• Attirer des étudiants intéressés par la thématique de la nutrition-santé, avec pour ambition "une Europe plus verte".

Selon le dernier rapport de l'OMS, environ 1,5 milliard de personnes sont infectées par des helminthes intestinaux, et environ 1 milliard d'enfants sont à risque élevé de contamination. Chez les animaux de rente et de compagnie, les infections aux helminthes sont omniprésentes, causant d'importants problèmes de santé et des pertes économiques en élevage. 

C'est pourquoi, l'UE au travers du Green Deal a fixé comme objectif de réduire de 50% l'utilisation de ces molécules de synthèse d'ici 2030.